L’arthrose de l’épaule

De quoi s’agit-il ?

Arthrose primitive ou secondaire
Il existe deux types d’arthrose de l’épaule.
 

  • L’omarthrose primitive qui survient spontanément : ce sont des arthroses dites centrées car la tête de l’humérus reste en face de la glène de l’omoplate.
  • Soit l’arthrose secondaire qui survient secondairement à une pathologie de l’épaule :
    – les ruptures massives et anciennes de la coiffe des rotateurs qui donnent le plus souvent des arthroses excentrées.
    – les instabilités de l’épaule ( luxation et subluxation).
    – les séquelles des fractures de la tête humérale ou de la glène.

Le diagnostic

La douleur et l’enraidissement sont les principales manifestations de l’arthrose de l’épaule. une gêne fonctionnelle de plus en plus importante s’installe.

Le diagnostic est radiologique

Sur des radiographies standards, on observe l’amincissement des cartilages, des petites lacunes osseuses (géodes) et des excroissances osseuse (ostéophytes) Il est à noter que l’on découvre parfois sur des radiographies une arthrose d’épaule évoluée souvent de type excentrée mais indolore et sans gêne fonctionnelle : aucun traitement n’est alors nécessaire.

L’IRM et l’Arthroscanner ne sont utiles que si l’on envisage un traitement chirurgical.
Suites et complications :
Comme toute prothèse le suivi sera régulier avec une visite annuelle pour un examen clinique et des radiographies.

    Le traitement

    L’échec d’un traitement médical antalgiques et anti-inflammatoire conduit à un traitement chirurgical qui consiste dans la mise en place d’une prothèse totale d’épaule.

    Dans les arthroses centrées on met en place une prothèse de type anatomique.

    Dans les arthrose excentrées où lorsque la coiffe est irréparable on choisit une prothèse totale inversée.

    L’intervention est conduite sous anesthésie générale associée le plus souvent à une anesthésie

    de l’épaule qui permet au patient de se réveiller sans douleurs.

    Les suites opératoires

    La kinésithérapie est débutée immédiatement et à la sortie de la clinique le patient a le choix entre un retour à domicile ou un passage en centre de rééducation.

    L’amélioration des phénomènes douloureux est rapide. La récupération d’une mobilité active de bonne qualité s’étale sur plusieurs semaines.

    Comme toute prothèse le suivi sera régulier avec une visite annuelle pour un examen clinique et des radiographies.

    Les risques

    • Les complications infectieuses sont rares ; Une infection nécessite un traitement adapté avec souvent une nécessité de changement de la prothèse et la mise en place d’un traitement antibiotique de longue durée.
    • Comme dans toute chirurgie de l’épaule, l’enraidissement est à craindre malgré de la kinésithérapie immédiate
    • A distance, usure et descellement, rares