Le diagnostic clinique ne nécessite aucun examen complémentaire.

On classe l’importance de la rétraction, en différents stades de 0 à 4.

On analyse l’importance de l’envahissement cutané.
On recherche des raideurs articulaires associées, notamment au niveau des Inter- phalangiennes proximales. Cela permettra d’orienter le traitement de façon précise.
On réalise le test de l’extension. Le principe du test est d’essayer de mettre la main à plat sur un plan dur : si cela est impossible le test est alors positif, la forme est alors évoluée.

Il n‘y a pas actuellement de traitement médical de l’affection.

Traitement chirurgical :

Deux types de technique :

La technique proposée dépendra du stade de la maladie et du degré d’envahissement cutané.

L’aponévrotomie percutanée dans les formes débutantes sans envahissement cutané :

C’est une section à l’aiguille sous anesthésie locale. Elle nécessite de la part de l’opérateur une excellente connaissance de l’anatomie chirurgicale de l’affection. Cette technique permet d’obtenir une amélioration plus ou moins importante de l’extension, mais sa complication principale est la récidive.

L’ aponévrectomie dans les formes plus évoluées, dès que le test d’extension est positif :
Cette technique nécessite une ouverture cutanée. Il s’agit de réaliser l’ablation chirurgicale de l’aponévrose .Dans certains cas, le geste sera complété d’une libération articulaire, et en cas d’envahissement cutané par une greffe de peau et/ou lambeau cutané local. La chirurgie se fait sous loupes chirurgicales, la dissection des artères et nerfs peut être particulièrement difficile dans les formes évoluées, elle doit être non traumatique, afin d’éviter leurs lésions.

Les pansements peuvent être nécessaires durant trois à quatre semaines, la rééducation et le port d’une orthèse d’extension des doigts seront nécessaires.

L’évolution dépend du stade de la maladie et de l’importance du geste chirurgical.